La voie bilatérale doit être poursuivie: après l’arrêt des négociations sur un accord-cadre, le Conseil fédéral prévoit un paquet permettant la poursuite et la conclusion de nouveaux accords – également dans le domaine de la santé. Pourquoi est-ce si important pour notre pays?
Notre économie est tributaire de relations fiables avec notre voisin et principal partenaire commercial qu’est l’Union européenne (UE). Cela vaut aussi pour le système de santé. C’est pourquoi le Conseil fédéral prévoit le développement des accords bilatéraux avec l’UE. Depuis 2021, des «entretiens exploratoires» ont été menés, lesquels se sont achevés fin 2023. Le Conseil fédéral a ensuite mis en consultation le projet de mandat de négociation. Fin janvier, la Commission de politique extérieure du Conseil national lui a donné son feu vert pour entamer des négociations avec l’UE. L’objectif est de conclure de nouveaux accords pour l’accès mutuel au marché ainsi que des traités de coopération dans des domaines tels que la politique d’asile ou la recherche.
Un accord de coopération est notamment prévu dans le domaine de la santé. La protection contre de futures crises, comme une pandémie, est au cœur de cet accord. Des améliorations doivent aussi être réalisées dans le domaine de la recherche: actuellement, l’UE a non seulement écarté la Suisse du programme de recherche Horizon, mais aussi du programme d’échange Erasmus. Le nouveau projet vise à remédier à cette situation.
Position du FST: l’échange d’informations en cas de crise sanitaire, la coopération en matière de recherche et l’accès aux professionnels de la santé issus de pays européens sont déterminants pour le système de santé suisse et ses acteurs. Il est donc crucial que le Conseil fédéral clarifie à long terme les relations de la Suisse avec l’Union européenne. Il est tout aussi important de préserver des éléments d’économie de marché, tels que l’accès au principal marché d’exportation et la protection de la propriété intellectuelle.
